Inspiré par ce texte un de nos adhérents a pris la plume
C’est l’hiver à Puteaux
Chaque fois que je veux taquiner la muse
Certains pensent ou croient en fait que je m’amuse
S’ils savaient comme parfois il est doux et joyeux
D’oublier ses tracas et surtout les fâcheux
Les dures obligations de ma vie citoyenne
M’éloignent tous les jours d’une joie naturelle
Écrire des poèmes, versifier sans détour
Voilà mon avenir, voilà mon grand amour
Je veux comme épitaphe au cimetière de Puteaux
Ici git une poétesse, le double féminin de Victor Hugo
Ceux qui moquent et persiflent et ricanent
Ne sauront jamais le bonheur de l’ascèse
Ils riront beaucoup moins quand sous les arcanes
Je serai avec gloire à l’académie française
Paul Cozigon