| Dimanche 8 mars, pour la Journée Internationale des droits de la femme, le Printemps Putéolien, liste d’union des écologistes et de la gauche, a renommé symboliquement les rues de Puteaux en entonnant l’hymne des femmes du MLF. |
| A Puteaux comme ailleurs, les noms de rues ou de places ne rendent que très peu hommage aux femmes. C’est pourquoi, symboliquement, le Printemps Putéolien a renommé les rues de Puteaux : Olympe de Gouges, Berthe Morizot, Benoitte Groult, Pina Bausch, Margaret Hamilton, Sonia Rykiel, Germaine Tillion… Toutes ces femmes méritent autant d’être commémorées que leurs homologues masculins. |
Alors que la Police Municipale intervenait pour empêcher cette célébration, les militantes et militants du Printemps Putéolien ont formé une chorale improvisée, chantant l’hymne des femmes, ou hymne du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) dans la ville. Un chant repris par plusieurs femmes militantes passant par hasard à proximité.
Déclaration de Francis Poézévara, tête de liste du Printemps Putéolien :
« Puteaux est la ville genrée par excellence. Ses cartables roses et déguisements de princesses pour les filles et cartables bleus avec des trousses à outils pour les garçons défraient la chronique chaque année, de même que ses squares pour enfants avec les jeux roses de princesse d’un côté et bleus chevaliers de l’autre. Même la place consacrée aux époux Veil s’appelle « Antoine et Simone Veil » plutôt que l’inverse.
Avec le Printemps Putéolien, nous portons depuis des mois la nécessité de faire de Puteaux une ville féministe, avec par exemple une « règle de l’égalité » interdisant tout investissement genré de la ville. Notre action symbolique aujourd’hui nous permet d’attirer l’attention sur le sujet. J’ai été très touché de voir l’hymne du MLF repris par des passantes, les larmes aux yeux ! «
Revivre l’action du Printemps Putéolien en vidéo :